Début de notre série « portraits croisés » pour partir à la rencontre de nos joueurs séniors. Vous retrouverez à chaque fois une joueuse et un joueur qui se prêteront au jeu des questions-réponses pour apprendre à mieux les connaitre. Ce sont Marwane Benhmida et Emmy Bineau, tout deux attaquants au club, qui ouvrent le bal !
Peux-tu te présenter ?
E. Bineau : Je m’appelle Emmy, j’ai 24 ans et je réside à Guilherand Granges. Je suis graphiste pour les sportif(ve)s et les entités sportives (clubs, associations…). Mon entreprise s’appelle « Le Couteau Suisse ».
M. Benhmida : Bonjour, je m’appelle Marwane, j’ai 24 ans sois environ la moitié de l’âge de Mathias Degache (Rires). J’habite à Valence je suis AED au lycée Briffaut et en parallèle je suis en 3ème année de licence en STAPS.
Depuis quand fais-tu du foot et qu’est-ce qui t’as motivé pour prendre ta première licence ?
M. Benhmida : Je fais du foot depuis tout petit, j’ai toujours aimé ça, j’ai signé ma première licence très tôt à Voiron la ville où j’ai grandi et dans laquelle mon père jouait et depuis j’ai jamais arrêté.
E. Bineau : J’ai commencé le foot à l’âge de 9 ans. A l’époque, la discipline était encore méconnue pour les filles. Je jouais dans la cour d’école avec des copains, et ils m’ont dit de prendre une licence dans le club du village. Je me suis donc inscrite en catégorie poussin à Eyrieux Embroye.
Depuis combien de temps as tu rejoins l’Olympique de Valence ?
E. Bineau : J’ai rejoins l’OV lorsque Valence a repris les droits sportifs de l’AS Véore Montoison, à savoir il y a 4 ans.
M. Benhmida : Je suis revenu il y a maintenant 3 ans, j’avais auparavant joué 1 an en U17 à l’AS Valence quand j’étais en section sportive au lycée Briffaut.
À quel joueur professionnel pourrais-tu t’identifier footballistiquement ?
M. Benhmida : J’aimais bien Sonny Anderson, il était discret et efficace.
E. Bineau : J’ai beaucoup adulé Lucho Gonzalez. Il avait une vista incroyable. Il était calme, jouait toujours dans le bon tempo, distribuait des ballons dans le bon espace. Il fait partie des joueurs qui trouvent des angles de passes que personne ne voit. C’était un vrai leader technique. On voit de moins en moins de joueurs comme ça. J’ai regardé de nombreux matchs en me focalisant sur lui, son jeu et son comportement. Donc je dirai que je m’identifiais à lui, même si on ne joue pas le même poste.
Quel est ton geste technique préféré ?
E. Bineau : Euh je dirais… le coup du sombrero.
M. Benhmida : Le flip-flap petit pont mais il passe que face à Samuel Redondo…
Comment appréhendes-tu un match ? Avant l’arrivée au stade, dans les vestiaires ?
M. Benhmida : J’essaie de bien dormir et bien manger avant et une fois la bas j’aime bien rigoler, chambrer ça permet de penser à autre chose et d’éviter de se faire le match dans la tête, et quand on joue à l’extérieur on se fait un poker sur le trajet, d’ailleurs je remercie mon frère Nicolas Rouveure, Mathieu Sylvestre, Maxime Friol et Adrien Chaussy pour l’argent de poche !
E. Bineau : Les matchs, on y pense toute la semaine. On se prépare pour. Le dimanche c’est particulier, toujours une petite pression en se levant, en allant au stade. Chacun a ses petites habitudes, ses superstitions qui lui sont propres.
Portes-tu une attention particulière à ton régime alimentaire ?
E. Bineau : Oui bien sûr. Il faut mettre tous les ingrédients de son côté pour essayer d’atteindre la performance. Après chacun a besoin d’un régime alimentaire différent. Mais le plus important reste la diversité, l’équilibre et la limitation des excès.
M. Benhmida : Oui c’est très important, je m’autorise quand même un écart les soirs de ligue des champions avec l’équipe.
Si tu devais donner un conseil aux joueurs/joueuses de notre école de foot, quel serait-il ?
M. Benhmida : Ça serait de prendre du plaisir avant tout, et d’être à l’écoute de leurs entraîneurs.
E. Bineau : Le football, c’est l’école de la vie. Ça apprend le la discipline, l’esprit d’équipe, le leadership, la confiance en soi. Je leur dirai de surtout toujours prendre du plaisir. C’est le plus important. Mais cela passe par le sérieux, l’assiduité et le travail. Il n’y a pas de réussite sans efforts.
Quel est ta devise ?
E. Bineau : « Victoria Concordia Crescit » C’est l’ancienne devise du club d’Arsenal qui veut dire : « La victoire vient de l’harmonie ». Pour moi, une victoire ne vient pas des 14 joueurs ou joueuses présents sur une feuille de match. Elle vient d’une harmonie plus importante entre les joueurs, le staff et tous les bénévoles qui sont derrière, dans l’ombre.
M. Benhmida : Une pêche pas deux.
Pour finir comment souhaites-tu l’avenir du club ?
M. Benhmida : Je lui souhaite un bel avenir, loin des soucis passés, avec des équipes au plus haut niveau possible tout en gardant cette atmosphère familiale, d’ailleurs j’en profite pour faire un petit coucou à Mactar (Sène) qui vient de nous quitter pour d’autres horizons.
E. Bineau : Je souhaite à l’OV de se pérenniser à tous les étages. Des plus petit(e)s jusqu’aux séniors. En espérant que la performance continuera de croitre, dans une belle harmonie.