N3 (J 10) AS Saint-Étienne B – Olympique de Valence (dimanche 3, 15h)
Stopper l’hémorragie
Après des débuts convaincants et un hermétisme de bon aloi, gage de résultats et de sérénité, les Valentinois sont insensiblement rentrés dans le rang. Les raisons de ce coup de moins bien sont multiples. La première d’entre-elles tient au statut de l’Olympique de Valence, promu cette saison. “Nous sommes encore en phase d’apprentissage”, juge Malik Vivant. Nous payons parfois un manque d’expérience. Face à Saint-Priest (2-1), ce fut assez flagrant et nous a coûté deux buts sur coups de pied arrêtés que nous ne devons pas prendre. On apprend sur ces matches et on doit progresser, en tirer les enseignements.”
Autres éléments de réponse tout à fait crédibles: la qualité des adversaires rencontrés ces dernières semaines ainsi qu’un calendrier passablement indigeste. “Après cette dixième journée, nous aurons joué sept fois à l’extérieur. Dans des contextes parfois difficiles à appréhender, ce n’est jamais facile que de tirer son épingle du jeu loin de ses bases”, poursuit le manager général de l’Olympique de Valence qui en appelle au travail pour se sortir de cette passe délicate. “On bosse et on croit en nous. Il n’y a pas d’inquiétude au sein du groupe. On a conscience que la phase retour nous sera éminemment plus favorable.”
En attendant précisément cette phase retour, les Drômois se déplaceront à nouveau. Du côté de Saint-Étienne, plus précisément afin d’y affronter une équipe très jeune et, elle aussi, en manque de résultats.
Pour défier les Verts, le staff valentinois pourra compter sur les retours de Sahri Vivant et Koceila Kara, de retour respectivement de suspension et de blessure. En revanche, Rafik Boujedra, en phase de reprise, sera absent.
Le groupe élargi. Momoh, Abrahamian, Hannedouche, Fellak, Missaoui, Scomegna, Bouzazi, Bouderbane, Herbin, Capuano, Alem, S. Vivant, Kara, Gineys, Bert, Aatillah et Nikiema.