Après deux semaines de vacances, « Portraits croisés » fait son retour dans un numéro offensif, avec la participation de Maxime Friol et Charlotte Depaix.
Peux-tu te présenter ?
C. Depaix : Je m’appelle Charlette, j’ai 20 ans et j’habite en Ardèche dans le village de Rochemaure. Je suis en deuxième année de licence STAPS sur Valence. Je suis attaquante.
M. Friol : Bonjour, Maxime Friol, 23ans et demi. J’évolue au poste de milieu offensif ou attaquant. Je suis magasinier et j’habite à Romans sur Isère.
Depuis quand fais-tu du foot et qu’est-ce qui t’as motivé pour prendre ta première licence ?
M. Friol : Je fais du foot depuis l’âge de 4 ans où j’ai commencé avec les plus grands (l’équipe de mon frère) dans le club de JS St Paul les Romans (Forza JS !). Je tiens cette passion pour le foot depuis tout petit grâce à mon père et mon grand frère qui me l’ont transmise.
C. Depaix : J’ai pris ma première licence à l’âge de 6 ans (lorsque je faisais la taille de Pipo) dans le village de Meysse, ville ou j’ai grandi et dans laquelle mon père était également licencié au club. Il m’a donc transmis sa passion pour le football depuis petite.
Depuis combien de temps as tu rejoins l’Olympique de Valence ?
C. Depaix : C’est ma troisième saison au sein du club.
M. Friol : Je suis arrivé à l’OV en 2016, j’entame ma 4ème saison au club.
À quel joueur professionnel pourrais-tu t’identifier footballistiquement ?
M. Friol : J’aime beaucoup Robert Beric, c’est un attaquant adroit techniquement et qui marque souvent quand son équipe en a besoin (rappel aux supporters de l’OL).
C. Depaix : Il n’y a aucun joueur auquel je m’identifie particulièrement mais j’aime bien Alexandre Lacazette, c’est un attaquant complet, il est puissant et efficace. Il y a également Elisa Chouvier que j’admire beaucoup, c’est un vrai renard des surfaces et ce qui fait sa grande force c’est son calme sur le terrain.
Quel est ton geste technique préféré ?
C. Depaix : .Le crochet extérieur, c’est simple et efficace, même Lauriane Courtial admet que je le réussi souvent. Cependant, ça ne passe jamais face à Alexane Berthon.. J’aime bien aussi la panenka, je marque souvent mes pénaltys comme ça (faut dire que les pénaltys me réussissent beaucoup, les filles de l’équipe peuvent en témoigner). J’aime bien prendre exemple sur Malaury Lenfant lorsque je tire un pénalty, elle excelle dans ce domaine elle aussi.
M. Friol : Je dirais qu’un bon pointu n’a pas d’équivalence si il finit au fond des filets.
Comment appréhendes-tu un match ? Avant l’arrivée au stade, dans les vestiaires ?
M. Friol : Avant un match j’essaye de ne pas trop y penser et me décontracter en déconnant avec mes coéquipiers, mais des l’instant ou j’enfile ma première chaussette je me mets dans ma bulle.
C. Depaix : Je pense au match assez tôt dans la semaine mais l’appréhension monte un peu plus le vendredi soir après l’entrainement. Avant le match, j’aime bien rigoler avec les filles de l’équipe et écouter les playlists de Margo Gasparri dans les vestiaires. En plus, elle met Thierry Pastor, l’idole de Salomé Billon et de moi-même, ça permet de relâcher la pression.
Portes-tu une attention particulière à ton régime alimentaire ?
C. Depaix : L’alimentation est importante pour un sportif. Je fais attention mais je ne me prive pas, l’important est de ne pas faire trop d’excès. Parfois, il faut garder une place pour se faire plaisir comme Claes Garnier avec un bon tacos par exemple, une piña colada comme Victoria Jaeck ou encore une bonne partie de beer pong avec Stella Tarantino.
M. Friol : Évidemment, manger sainement, ne pas boire d’alcool, le sommeil et le récupération sont des choses importantes pour être au top physiquement.
Si tu devais donner un conseil aux joueurs/joueuses de notre école de foot, quel serait-il ?
M. Friol : Je leur dirais de toujours écouter leurs coachs, de respecter leurs coéquipiers mais surtout ne jamais abandonner leur objectifs.
C. Depaix : Je leur dirai que le plaisir est essentiel et que le foot est avant tout une passion. Il faut prendre du plaisir à être ensemble sans oublier que le travail est très important. De plus, je leur dirai aussi de travailler leur mauvais pied s’ils veulent avoir dans quelques années le pied gauche de Emmy Bineau ou le pied droit de Fanny Arpin.
Quel est ta devise ?
C. Depaix : Je n’ai pas spécialement de devise mais je dirai qu’il ne faut jamais rien lâcher, le travail paye toujours.
M. Friol : « Si il y a pelouse, il y a match ».
Pour finir comment souhaites-tu l’avenir du club ?
M. Friol : Je souhaite au club d’avoir les meilleurs résultats possible dans toutes les catégories, aux meilleurs niveaux possible. Le club a tout pour et le mérite.
C. Depaix : Je souhaite un très bel avenir au club et qu’il poursuive sa progression dans toutes les catégories.
