Après leur probant succès inaugural ramené de Montélimar (1-3), les Valentinois aspiraient à confirmer cette bonne impression et à s’affirmer face au favori à l’accession en N3. Si le contenu a été satisfaisant, le réalisme fut, en revanche, haut-savoyard. Et la défaite lourde (1-4). « Bien trop sévère », estimait, après coup, Malik Vivant, jugeant que « nous n’avons pas fait un mauvais match ».
Thonon-Evian, d’un froid réalisme, s’est donc largement imposé, concrétisant quasiment chacune de ses rares occasions. « C’est extrêmement sévère. S’incliner de la sorte, ça fait mal. Nous avions réalisé une bonne entame, dynamique, avec du rythme. Sur sa première incursion dans notre camp, Thonon obtient un corner, à mes yeux, imaginaire sur lequel nous concédons le premier but. Nous n’avons pas baissé la tête après ce coup du sort. Nous les avons mis en difficulté, pressant sans cesse. Nous avons poussé. En vain. Et contre le cours du jeu, nous avons cédé une deuxième fois. Nous sommes cependant justement revenus dans le match peu de temps après la reprise sur un penalty obtenu par Allan Brunel et réussi par Mathias Degache », précise le manager général de l’Olympique de Valence.
L’espoir d’un revirement était revenu. Il fut de courte durée : Thonon trouvant à nouveau la faille pour mener 3-1 à l’heure de jeu. « Nous étions dans un temps fort et ce but nous a fait mal. Le quatrième, encaissé dans le temps additionnel, est anecdotique. Au final, nous essuyons un cuisant échec qui ne reflète absolument pas la physionomie du match. Si nous n’avions pas existé, le discours serait forcément différent. Or, je le répète, nous n’avons pas réalisé un mauvais match. Il n’y a donc rien d’alarmant. Il nous faut apprendre et nous nourrir de nos erreurs afin de ne pas les reproduire », a jugé Malik Vivant.
A méditer donc avant le derby, le week-end prochain, à Rhône Vallées, défait par la réserve de Bourg-Péronnas (2-1).