Pour ce quatrième numéro de portraits croisés, ce sont Alexane Berthon et Allan Brunel qui répondent à nos questions pour apprendre à mieux les connaitre.
Peux-tu te présenter ?
A. Berthon : Je m’appelle Alexane, j’ai 19 ans, j’habite à La Laupie (près de Montélimar), je suis étudiante en Fac de sport (STAPS) et je joue défenseur central.
A. Brunel : Allan Brunel, 20 ans, défenseur central. Je suis originaire d’Alboussiere et étudie cette année à Grenoble.
Depuis quand fais-tu du foot et qu’est-ce qui t’as motivé pour prendre ta première licence ?
A. Brunel : Je pratique le foot depuis mes 5 ans. Mon père ayant joué au foot, j’ai toujours baigné dans ce sport.
A. Berthon : J’ai commencé le foot à l’age de 6 ans. Au début, je suivais mon frère, qui a le même âge que moi, sur tous ses entraînements et plateaux. Un samedi, alors qu’il manquait des joueurs, l’entraîneur m’a proposé de venir jouer avec eux, et ça m’a plu ! Du coup j’ai pris ma licence dans le même club (au FC La Valdaine).
Depuis combien de temps as tu rejoins l’Olympique de Valence ?
A. Berthon : Ça fait 4 ans, depuis que l’Olympique de Valence a repris les droits sportifs a l’AS Véore Montoison.
A. Brunel : Je suis arrivé au club il y a 5 ans, en U17.
À quel joueur professionnel pourrais-tu t’identifier footballistiquement ?
A. Brunel : J’aime beaucoup Thiago Silva ou Marquinhos, deux joueurs forts en un contre un, propres et techniquement très fort, dotés d’une très bonne relance même sous pression.
A. Berthon : Je dirai Raphaël Varane, car il est discret, c’est un très bon joueur de tête et il est propre dans ses relances.
Quel est ton geste technique préféré ?
A. Berthon : Le tacle !
A. Brunel : J’aime beaucoup la roulette mais le double contact reste mon geste préféré. Avec modération, en temps que défenseur central je ne peux pas trop me le permettre au risque de m’attirer les foudres de Malik. (Rires)
Comment appréhendes-tu un match ? Avant l’arrivée au stade, dans les vestiaires ?
A. Brunel : Avant le match je prends bien souvent un petit café mais je n’ai pas de rituels.
A. Berthon : J’ai une routine d’avant match. Le midi, toujours des pâtes (au ketchup), ensuite pendant le trajet écouter de la musique (approuvé par Estelle Lagier) et arrivé au stade je discute avec des filles de l’équipe avant d’entrer dans le vestiaire et me concentrer.
Portes-tu une attention particulière à ton régime alimentaire ?
A. Berthon : Oui. Les jours d’entraînements et de matchs c’est féculent ! Alors, comment dire, c’est presque tous les jours.
A. Brunel : Au niveau de l’alimentation, en tant qu’étudiant, je pense qu’on peut faire mieux. Malgré tout j’essaie de varier un peu et de limiter les McDo, tacos… Le jour où je dépasse Brice à la pesée, je commencerai à m’inquiéter. (Rires)
Si tu devais donner un conseil aux joueurs/joueuses de notre école de foot, quel serait-il ?
A. Brunel : Je suis encore jeune, je n’ai pas l’expérience de certains mais si j’avais un conseil à donner aux jeunes du club ce serait de garder le plaisir de jouer, d’être ensemble, le respect, tant de valeurs qu’inculque (ou devrait inculquer) et qui sont valables dans la vie quotidienne.
A. Berthon : Étant coach de nos U11 féminines, je dirai déjà d’écouter les conseils de l’entraîneur et avant tout de se faire plaisir.
Quel est ta devise ?
A. Berthon : C’est soit le ballon, soit la joueuse qui passe mais pas les deux !
A. Brunel : Certains ont trouvé de belles devises. Pour moi pas de Gandhi ou autre philosophe. Je dirai simplement que j’essaie de ne pas me prendre la tête, prendre la vie au jour le jour et essayer d’en profiter un maximum.
Pour finir comment souhaites-tu l’avenir du club ?
A. Brunel : Le club a déjà bien avancé depuis sa création. Il ne se résume pas seulement à une équipe seniors. C’est des équipes jeunes de très bon niveau et une filière féminine de qualité. Ce qui permet au club de pouvoir grandir et de se pérenniser à un niveau national dans les années à venir espérons le.
A. Berthon : Que toutes les équipes du club atteignent le meilleur niveau possible.
