Après deux saisons frustrantes et tronquées par la pandémie, l’Olympique de Valence aspire à jouer les premiers rôles. Le club drômois aura incontestablement des atouts à faire valoir. Tour d’horizon avec le directeur sportif de l’O.V., Malik Vivant


“Malik, quel bilan tirez-vous des matchs de préparation ?

Plutôt positif. Nous avons tenu la dragée haute à des formations qui nous étaient supérieures hiérarchiquement. Nous avons concédé peu d’occasions. Dans le contenu, la maîtrise, la recherche de l’équilibre, le groupe a répondu présent et affiché des progrès. Ils vous ont également permis de procéder à une large revue d’effectif ?
Ces confrontations face à des clubs de N3 notamment nous ont permis de donner du temps de jeu à pas moins de 28 éléments. Je suis persuadé que ces rencontres-là se révéleront profitables sur la durée.

À quatre jours de la reprise officielle, on vous sent assez optimiste ?

Raisonnablement car la concurrence sera rude. La poule me semble relevée et homogène. Des rivaux, entre autres, tels que Seyssinet, Échirolles, Cluses-Scionzier ou la réserve de Grenoble, pour ne citer qu’eux, auront des arguments à faire valoir. Nous serons également armés et prêts à nous mêler à la lutte pour l’accession. Il nous faudra faire preuve de rigueur, de réalisme, de constance et d’humilité.

Aix-les-Bains, auquel vous rendrez visite ce samedi (18h) sera également un adversaire à ne pas négliger ?

Assurément. Je regrette à ce propos que notre dernier match de préparation ne soit pas allé à son terme (un joueur adverse s’étant, semble-t-il, assez sérieusement blessé). J’en aurais profité pour donner du temps de jeu à Marwane (Benhmida), Diackarya (Dia), Ali (Touncara) et Samuel (Redondo) ainsi qu’à notre dernière arrivée, le Japonais Séna Taguchi. Il sera qualifié. Il s’agit d’un joueur de couloir, véloce, capable de percuter.”